Questions

Si nos informations sont correctes, plusieurs échevins du bien-être animal bruxellois ont été interrogés par des chercheurs en médecine vétérinaires des université de Gand et de Namur.

Il s’agissait de se renseigner sur les différentes réglementations concernant le bien-être des animaux utilisées par la commune, d’avoir un aperçu de différentes actions déjà entreprises ou abandonnées en matière de bien-être animal et de lister les forces et les faiblesses de leur commune en termes de communication en faveur du bien-être animal.

Voici mes questions :
– Pouvez-vous nous en dire plus sur cette étude, ses objectifs et sa durée ?
– S’adresse-t-elle uniquement aux échevins du bien-être animal ou d’autres groupes cibles sont-ils aussi concernés ?
– Les questions évoquées sont pertinentes pour faire un état des lieux et alimenter les réflexions sur le nouveau code du bien-être animal bruxellois. Un rapport de cette étude est-il ou sera-t-il disponible ?

Réponse

Question 1
Il s’agit d’une étude commandée par le Département bien-être animal de Bruxelles Environnement, attribuée via la procédure de marché public à une association momentanée des universités de Namur et de Gand.

La première phase se déroulera du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2021, avec pour objectifs de :
– faire l’inventaire et étudier les initiatives actuelles en matière de bien-être animal dans les 19 communes de la Région de Bruxelles-Capitale, et
– consulter les citoyens, les organisations et les professionnels à propos de leurs attitudes vis-à-vis des animaux et de leur bien-être dans le contexte urbain.
Cette première phase donnera une vue d’ensemble de l’approche actuelle, des succès et des obstacles en matière de bien-être animal dans les communes. Cela permettra d’élaborer dans des phases ultérieures (une prolongation annuelle du contrat avec les universités de Namur et de Gand est prévue pour 2022, 2023 et 2024) des outils de bonnes pratiques pour les initiatives futures. Un autre objectif des phases ultérieures sera de mesurer l’impact des initiatives dans les communes.

Question 2
Non seulement les échevins et les administrations communales, mais également les habitants, les gardiens de parc, les associations de protection animale, les étudiants, les mouvements de jeunesse, les organisations environnementales, les gardes communaux, les policiers, les pompiers, les organisations culturelles, les écoles et les travailleurs sociaux seront concernés.

Question 3
Des rapports seront rédigés et devront faire l’objet d’analyses menant à un ou plusieurs plan(s) d’action qui sera(ont) partagé(s) avec les groupes cibles concernés.