Les voitures, vélos et trottinettes partagés en free-floating ne sont accessibles que sur une partie du territoire bruxellois. Un échevin MR de Ganshoren veut convaincre les opérateurs de desservir sa commune en créant des zones satellites dans des endroits stratégiques.

Un simple coup d’œil sur les applications des opérateurs de mobilité partagée actifs à Bruxelles suffit pour constater que les zones de free-floating dans lesquelles il est possible de prendre et de déposer les engins de déplacement demeurent le plus souvent limitées au centre de la Région bruxelloise. Si les communes du sud-est sont partiellement couvertes par certaines sociétés, le nord-ouest semble en revanche complètement oublié.

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Une fracture de mobilité

Éviter l’accroissement d’une fracture de mobilité figure parmi les défis des pouvoirs publics bruxellois. Dans son avis relatif au plan Good Move, le conseil économique et social indiquait d’ailleurs que les nouvelles formes de mobilité ne devraient pas se cantonner uniquement au centre. Et lors d’un débat au parlement bruxellois, le député Julien Uyttendaele (PS) avait déploré l’absence de plan clair visant à couvrir l’ensemble du territoire de la part des opérateurs, ce qui s’assimile à de la « ségrégation géographique, voire sociale », tandis que la parlementaire Ingrid Parmentier (Ecolo) estimait que la couverture de l’ensemble du territoire dans un délai raisonnable devrait faire partie des conditions d’octroi de licences aux opérateurs.

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